Après l'armistice (1918), l'agglomération de Blainville se tient presqu'entièrement encore dans les limites de l'enceinte tracée par Antoine de Lenoncourt en 1621.

   Cette enceinte était marquée, au Nord par la rivière de la Meurthe, à l'Est par un fossé Sud-Nord passant devant la porte Saint Michel  devenue Saint Antoine après la Révolution, au Sud par un chemin de ronde actuellement rue de Gerbéviller, ce chemin hors de l'enceinte, à l'Ouest, par un fossé, également Nord Sud devant la porte Notre Dame (porte démolie durant la guerre 1914-1918). Ce fossé existait encore au Nord de la route face au Monument aux Morts. Le parapet du pont enjambant le dit fossé existait encore (disparu en 1969).

    A l'intérieur de cette enceinte, d'importants espaces non bâtis étaient des jardins, des vergers, des chenevières (bien qu'on ne cultive plus le chanvre), et des vignes.

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   Au-delà de l'enceinte, se trouvaient, vers l'Est le nouveau cimetière du village, ouvert en 1910, au Sud, sur la route de la ferme de Saint Antoine, une exploitation agricole, le long de la rue de Gerbéviller une seule maison. A l'Ouest, le débordement de l'agglomération est plus marqué. Cela semble tenir à l'ouverture vers 1850 d'une route reliant la route de Damelevières à la gare et passant sur un pont construit sur la Meurthe à l'occasion de la création du chemin de fer, actuellement rue Galliéni. Sur cette route des maisons ont été baties, mais suelement coté Est. Sur la route de Damelevières, au-delà de la porte Notre Dame et jusqu'à la rue Galliéni, quelques habitations se sont également élevées, principalement quelques maisons de "maître" entourées d'espaces libres. Au delà, sur la route de Damelevières, aucune maison si ce n'est coté sud, la caserne de gendarmerie construite en 1908 et un peu au-delà la villa "Louise" et coté nord, au milieu d'un vaste verger l'ancienne Tuilerie. Cette dernière propriété occupe tout l'espace compris entre la Meurthe au Nord, la rue Galliéni au levant et la route de Damelevières au sud.

  

   Il faut ajouter, au delà de la Meurthe, donc rive droite: l'ancienne gare datant des environs de 1850, avec en face un café puis sur les pentes du Haut des Places quelques cités des cheminots de construction récente de même que près de la rivière l'abattoir municipal bâti en 1911.

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